ODE N° 47
Visions de Nazanie
(I753)
J'appelle Anna, mon rubis, (Lalanie)
Importé des mines de Badechkhan.
Peut-être mourrai-je de nostalgie,
Ma langue-rossignol couperont-ils.
Que pleurent les ennemis, restent à l'écart mes amis.
Tu portes la soie pourpre à merveille, Nazanie,
Orne ton front avec un ruban d'or,
Et tiens à la main des ciseaux plaqués or,
Coiffe, coupe, tes cheveux torsadés.
J'appelle Anna, mon Amie, (Yaranie)
Odes, ballades lyriques et vers.
Qui dit qu'en vain ils ouvrirent,
Une plaie dans ta blessure ?
Dans les Écrits l 'homme juste est béni.
Aux nuances dignes de noblesse,
Rosier touffu ; folie du rossignol,
Tes sourcils, arches de tes yeux,
Tes cils furent en or, merveilleux.
J'appelle Anna, ma si douce, (Zayanie)
Ils séparent le N du A,
C'est toi, qui dis : « Ils poignardent
Le cœur de l'amant, sans raison. »
Personne ne supporterait cette perte, même le roi.
Harutyun Sayatyan(Sayat-Nova), 14 juin 1712, Tiflis, - , 22 septembre 1795, Haghpat, Arménie.
segunda-feira, 9 de agosto de 2010
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